The Last

« The Last », c’est un peu l’histoire d’un « grand désenchantement », d’un destin artistique brisé, confiné dans un seul et unique rôle certes mythique, mais qui sent aujourd’hui le vieillot et la naphtaline filmique autant que l’amertume d’une carrière prometteuse paradoxalement ravagée par une gloire « intersidérale ».

Dans ce projet non finalisé, recyclé par manque de temps, donc de moyens financiers même très faibles, je souhaite raconter dans une tragédie jubilatoire un épisode existentiel de Mark Hashes, acteur qui tente de relancer sa carrière filmique au-delà d’une vie artistique et personnelle toute compénétrée d’une seule et unique « saga intergalactique ».

Ces quelques bouts de « rushs » avaient été utilisés, recyclés de manière bénévole dans la promotion des microphones Ehrlund au format 4/5 sur un groupe Facebook privé, mais le format envisagé était celui d’un court métrage mettant en scène Mark Hashes, résistant à la tentation, sans y parvenir, de participer à une publicité « bien rémunérée », mais nantie d’un scénario idiot aux répliques stupides…

L’envie surtout de replacer dans un contexte jubilatoire quelques idées scénaristiques et beaucoup de références filmiques tout en créant une sorte d’hommage très personnel sur la « vraie » carrière d’un acteur jadis très prometteur. Mark Hamill, dont le dernier « grand film » fut The Big Red One au côté de Lee Marvin, mais dont le foudroyant succès dans cette « première » trilogie spatiale a presque totalement vitrifié son talent. Si la « voix » de Mark Hamill a pu connaître une brillante et très honorable carrière, cette « guerre des étoiles » a relégué son image au rang d’irremplaçable figurine, d’éternel produit dérivé de Lucas Films et plus tard Walt Disney.

Un ton très moqueur, en forme d’auto dérision (sachant le « garçon » très porté sur sa propre auto dérision : voir Mark Hamill et le « Capri Pants » lors du talk show de Jimmy Kimmel Live). Une histoire décalée, aux références filmiques « cultes » pour un final épique dans un décor quasi fantastique (les montagnes du Goda, dans la Corne de l’Afrique). L’écriture est quasi finalisée même si j’apporte des retouches constantes lorsqu’une idée me paraît meilleure que la précédente, les décors presque terminés, le projet a besoin néanmoins d’un sérieux coup de poing financier afin d’y ajouter des voix-off, d’autres personnages, des accessoires, certains décors (chambre de Mark Hashes où se retrouve tout l’univers de Star Wars), des captures faciales plus précises, quelques effets spéciaux (sabro laser oblige…) et une autre bande sonore pour éviter les « problèmes » : sur celle-ci, j’ai affreusement « pompé » à l’orgue Hammond, par manque de temps, la légendaire intro des « Dix Commandements » d’Elmer Bernstein dont les arrangements inspireront notamment un certain… John Williams.

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The Lovermind
The Lovermindhttps://www.pixel4fiction.com
The Lovermind, musicien, artiste 2D/3D et vidéaste professionnel. Auteur de plus de 300 clips et courts-métrages publicitaires, films documentaires, reportages institutionnels, films d'animation. S'ils sont "plusieurs" dans sa tête, "The Lovermind" travaille souvent seul et maîtrise la plupart des techniques filmiques afin de créer une œuvre en totale autarcie créative. Aux productions avantageuses et très encadrées, l'artiste préfèrera toujours les budgets très limités, mais où la liberté y est plus étendue. Polyvalent, prolifique et très engagé, vivant 30 années sans interruption en Corne de l'Afrique, "The Lovermind" a vécu son retour en France de manière assez violente et avec le constat terrifiant d'une société française profondément divisée à l'ombre d'un changement climatique majeur. Ce "Global Warming", l'auteur a pu en connaître les effets dévastateurs depuis une quinzaine d'années en les observant depuis son pays d'accueil totalement bouleversé par une brusque sécheresse et probablement aujourd'hui irréversible : à travers un mécénat participatif, il souhaite créer des œuvres uniques autour de la société française et du réchauffement climatique.

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