Un « private joke » entre un ami de très longue date : Daniel Larson, franco-suédois (et pas norvégien…), photographe et également directeur marketing de « Ehrlund France ». Avec Daniel, c’est une histoire assez ancienne puisqu’elle remonte assez loin dans le temps, en Afrique Orientale où Daniel était jeune sous-officier de la Légion étrangère et moi jeune gérant d’une agence de communication…
Une vingtaine d’années et plusieurs missions plus tard, je retrouve Daniel en France et il me fait découvrir les microphones « Ehrlund »… Je décide de créer quelques éléments visuels afin de faire découvrir la marque au grand public… en pleine crise du Covid. C’est l’occasion de distraire, en un moment de grande angoisse et de déprime, à travers une série de contenus décalés. Les intéressés à ce domaine particulier de l’ingénierie sonore, plutôt habitués à un genre de communication classique voire inexistante, sont d’abord surpris : nous avons réussi à susciter de l’intérêt. Nous poursuivons nos « pitreries » et nous attirons finalement une certaine sympathie d’un milieu réputé « techniquement » très conservateur.
Une reprise détournée d’une scène cultissime du film « The Thing ». Pour un passionné comme moi du cinéma, de ses techniques… cette oeuvre-d’art conspuée à sa sortie, visionnée lors de sa première nationale en France (et sans avoir l’âge légal…) a été pour moi comme une révélation artistique.
Une bande son fortement inspirée de John Carpenter, autant cinéaste que musicien, mais qui conserve une touche plus marquée à un style que j’affectionne particulièrement. The Thing que je revoie régulièrement et très « religieusement » devrait faire l’objet d’un court-métrage décalé et parodique, une forme d’hommage à l’humour noir au singulier talent de John Carpenter.