Hammi, professeur de français en République de Djibouti et que l’on retrouvera souvent dans mes productions, tient le mauvais rôle : celui d’un mari lâche et malhonnête, conscient toutefois de bien rester à sa place en présence de son épouse autoritaire.
Hammi décide donc de rompre… il écrit une lettre très ampoulée et expéditive pour annoncer la rupture : un laconique pédant, une missive truffée de maladresses, mais le message a le mérite d’être clair : « la coupe est pleine… point à la ligne, épicétou. » On remarquera la présence de Fathia, dont c’était le premier rôle en femme forte et déterminée à reprendre le contrôle…
Une idée de départ de Bertrand Dignat, cinéaste, avant son départ précipitée, mais refaçonnée par mes soins pour un traitement « conforme » à mon genre de prédilection…